Depuis l’arrivé du HTML5, on peut insérer des microdata dans un texte en HTML, en vue d’expliquer son sens aux moteurs de recherche.

Dans cet article, je vous expliquerai le fonctionnement de ces microdata. Je vous montrerai également comment les utiliser, puis nous verrons l’interprétation que Google en fait.

Les microdata, appelées aussi microdonnées ou “rich snippets”, sont destinées uniquement aux moteurs de recherche. Elles viennent compléter les balises meta de description.

Le standard

En 2011, Bing et Yahoo décident d’adopter officiellement le nouveau protocole Shema.org, qui utilise ces microdata (ou micro données). Google leur emboîtera le pas un peu plus tard.

L’avantage de ces microdata, comparées aux microformats et RDFa utilisés avant, est qu’elles proposent près de 300 enregistrements de données structurées. Cela permet d’expliquer beaucoup plus de concepts de données aux autres moteurs de recherche.

Voici la liste officielle des structures de données de schema.org.

Interprétation de votre code par Google

Avant de rentrer dans le code, sachez que vous pouvez voir son interprétation par Google de 2 façons différentes :

La différence entre les 2 vient du fait que le second montre des informations quantitatives sur l’ensemble d’un site, et pas seulement sur une page ou un extrait de code. Je vous conseille donc le premier pour vos optimisations.

Définition des balisages du standard Shema.org

Il existe 4 types de microdata :

  • itemscope : permet d’expliquer que ce qui suit est une classe Indexé chez schema.org.
  • itemtype : définit le type de donnée décrit dans le schema.org
  • itemprop : donne le nom de l’attribut ou de la propriété.
  • embedded items : montre l’élément intégré.

Ils utilisent 2 types de données :

  • dataType : le type d’information.
  • thing : une chose immatérielle (par exemple une entreprise).

Comment utiliser le balisage metadata

Il faut analyser ce que l’on veut décrire en se demandant ce qui est maître, puis ce qui le touche par la suite.

Une classe de données simple

Mathieu Ribot
Développeur web
MontrezVous.net

Google comprendra très bien que Mathieu Ribot est une personne, exerçant le métier de développeur web auprès de montrezvous.net

À ce stade, Google ne peut pas comprendre ce qu’est MontrezVous.net.

structured-data-testing-tool-montrezvous-mathieu-ribot-2

L’imbrication de classes de données

Pour comprendre ce concept d’imbrication, il faut savoir que les classes sont hiérarchisées. Pour expliquer ce grand ensemble, on commence par la classe la plus haute, pour expliquer ensuite les détails.

Supprimé ! Mathieu Ribot Ajouté :

Mathieu Ribot
Supprimé ! Développeur web Ajouté : Développeur web
Supprimé ! MontrezVous.net Ajouté : MontrezVous.net

Supprimé !

Ainsi, Google pourra comprendre avec ces 4 classes imbriquées que les images des liens sont des produits de ce magasin.

Attention à bien repérer quelle classe est la plus haute en vous posant la question : “Quel est le sujet du concept ?”. En effet, l’amalgame entre “Chien possédant un maitre” et “maitre possédant un chien” est vite fait.

Exemple d’imbrication

Mathieu Ribot
Développeur web

MontrezVous.net
contact@montrezvous.net
2010-11-15T19:00-08:00

À présent, en plus de me connaître, Google sait que je travaille dans l’agence MontrezVous.net, créée le 15/11/2010 et ayant comme e-mail contact@montrezvous.net

structured-data-testing-tool-montrezvous-mathieu-ribot

Si ma classe microdata n’existe pas dans le standard

Bien que la liste officielle de structure de données soit impressionnante, il peut arriver que l’on soit contraint de rechercher soi-même une structure de donnée inexistante.

Je vous conseille de rechercher sur internet si d’autres webmasters ont déjà créé une classe pour pallier ce manque. Si beaucoup de monde utilise une même structure, il serait possible qu’elle paraisse un jour dans les standards.